COUP DE CŒUR
Réconciliation. Comment faire peuple au XXIème siècle, le dernier livre d'Abd Al Malik chez Robert Laffont
En 2020, au début du procès des attentats de 2015, Abd Al Malik affiche officiellement son soutien aux familles des victimes... ce qui provoquera un flot de messages et d’insultes en tout genre via les réseaux sociaux.
Tout en spiritualité, Abd Al Malik se pose alors, observe, se questionne. Réaliste et attaché à ses valeurs, il pense alors aux artistes qui lui sont ou ont été proches, qui l’ont inspiré. Il retrace son parcours, surtout son attachement à la République, aux valeurs, aux mots, à la poésie, la lecture, à tout ce qui peut nous élever, nous pacifier, nous grandir. Il cite notamment Juliette Gréco qui lui a dit un jour : « C’est par la reconnaissance juste de chacun de ses citoyens que viendra la réconciliation de la France avec elle-même ».
Certains sont étrangers dans leur propre pays, trop pauvres de mots et d’expressions pour le dire. A partir de ce diagnostic, l’auteur amène au questionnement, à la réflexion, avec pour seul objectif une certaine harmonie, notamment par l’union des bonnes intentions et de bonnes attentions. Il nous rappelle que l’urgence est à l’empathie, à la bienveillance.
Abd Al Malik est né en 1975 à Paris et a grandi à Strasbourg.
Il a écrit Qu’Allah bénisse la France ! (Albin Michel, 2004), La guerre des banlieues n’aura pas lieu (Le cherche-midi, 2010 ; Points, 2011), L’Islam au secours de la République (Flammarion, 2013), Place de la République. Pour une spiritualité laïque (Indigène éditions, 2015), Camus, l’art de la révolte (Fayard, 2016), Le Jeune Noir à l’épée, (coédition Flammarion-Présence africaine-Musées d’Orsay et de l’Orangerie, 2019) et Méchantes blessures (Plon, 2019 et Pocket, 2020)
Tout en spiritualité, Abd Al Malik se pose alors, observe, se questionne. Réaliste et attaché à ses valeurs, il pense alors aux artistes qui lui sont ou ont été proches, qui l’ont inspiré. Il retrace son parcours, surtout son attachement à la République, aux valeurs, aux mots, à la poésie, la lecture, à tout ce qui peut nous élever, nous pacifier, nous grandir. Il cite notamment Juliette Gréco qui lui a dit un jour : « C’est par la reconnaissance juste de chacun de ses citoyens que viendra la réconciliation de la France avec elle-même ».
Certains sont étrangers dans leur propre pays, trop pauvres de mots et d’expressions pour le dire. A partir de ce diagnostic, l’auteur amène au questionnement, à la réflexion, avec pour seul objectif une certaine harmonie, notamment par l’union des bonnes intentions et de bonnes attentions. Il nous rappelle que l’urgence est à l’empathie, à la bienveillance.
Abd Al Malik est né en 1975 à Paris et a grandi à Strasbourg.
Il a écrit Qu’Allah bénisse la France ! (Albin Michel, 2004), La guerre des banlieues n’aura pas lieu (Le cherche-midi, 2010 ; Points, 2011), L’Islam au secours de la République (Flammarion, 2013), Place de la République. Pour une spiritualité laïque (Indigène éditions, 2015), Camus, l’art de la révolte (Fayard, 2016), Le Jeune Noir à l’épée, (coédition Flammarion-Présence africaine-Musées d’Orsay et de l’Orangerie, 2019) et Méchantes blessures (Plon, 2019 et Pocket, 2020)
Écrit par Clara SALETZKY